Ce jour, en début d’après midi je roule sur mon
scooter (vert) direction le bureau. Il fait doux, je suis boulevard Diderot et
devant moi, au milieu de la chaussée une fliquette avec les bras grand ouverts.
De petite taille, la fliquette mince, toute de
bleu vêtue, et pimpante avec ça dans son habit (qui fait le moine pour le
coup). C’est courant dans Paris qu’en deux roues, on se fasse arrêter. Ils
arrêtent plus souvent, plus fréquemment les deux roues.
Je connais le rituel en
grande habituée des contrôles routiers: je mets mon clignotant, je m’arrête sur
le bord, je coupe le moteur (très important, ils le demandent sinon), j’enlève
mon casque (ils préfèrent, et conseil d’ami c’est meilleur pour la qualité de
la relation, ce qui peut être un utile avec un flic).
Et je me retourne. Et la fliquette, toujours au milieu de la chaussée avec ses bras grand ouverts. Je souris, elle me sourit, mais ne
bouge pas.
Moi : « vous ne voulez pas voir mes
papiers ? »
Elle, en s’approchant tout sourire, étonnée
« non »
Moi « ah bon, j’ai cru que vous vouliez me
contrôler »
Elle, tout près de moi, une voix toute douce, un
gentil sourire bienveillant, et amusée « je faisais juste traverser un piéton ».
Et là, elle me touche le bras gentiment « reprenez votre route, bonne
journée ».
Je crois que c’est son geste, son contact d’une
douceur inattendue qui m’a le plus frappé.
Oui je suis dingue, peut être un peu paranoïaque,
mais des fois, il se passe des choses… incroyables.
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