vendredi 23 octobre 2015

Chroniques d'Edinburgh #3 : little differences


"But you know what the funniest thing about Europe is?
The little différences." *

L'Ecosse est-elle vraiment dans l'Europe? Ils restent des insulaires, passés à deux doigts de l'indépendance.
Anyway, les little differences c'est ce que j'apprécie :  

  • les roux sont pléthoriques, je me fonds dans la masse, mes enfants aussi
    La panoplie du fish and chips
  • les feux ne sont pas synchronisés : tout est au rouge à un moment, plus aucune voiture ne passe, c'est le tour des piétons
  • les cafés ferment vers 17h, la relève est prise par les pubs. On peut boire du vin dans les cafés, mais pas de café dans les pub. Il y a une heure où on arrête le café
  • au pays du thé, il est difficile de trouver une théière, à croire ils ont tous reçu la leur en héritage
  • tous les musées ont leur "café" et on y mange très bien, tout est frais et "homemade"
  • le vin est rangé par continent d'origine et le vin français n'a plus de place que les vins Oz ou Sudaf
  • les gens font la queue pour prendre le bus
  • quand nous essayons de réduire le millefeuille de notre administration territoriale (faut il supprimer l'échelle du département? de la région?) eux créent un parlement écossais
  • au pays du thé (encore) on en trouve qu'une seule sorte dans les rayons et pas de magasins de thé
  • après 17h
    au pays du thé (fin), il ne se boit qu'avec du lait, c'est leur façon à eux de soutenir leur agriculture
  • toutes les fenêtres sont à guillotine, alors que chez nous c'est interdit
  • on peut se faire servir un breakfast toute la journée, et ça constitue un vrai repas 
  • a contrario, à partir d'une certane heure les enfants ne sont plus admis dans les pubs (c'est plus ou moins concomitant avec l'heure du café, bien que les enfants ne boivent pas de café)



Le kitsch élevé au rang d'Art
Survivantes, pour les touristes.
    Ce sont des vacances "way of life" : faire ses courses, prendre ses habitudes au café du coin, devenir membre du pub de l'autre coin, connaitre les horaires des commerces, savoir que les crumpets sont meilleurs là que là, trainer dans le canapé sans fermer les volets voir et être vus par ceux qui passent dans la rue, entendre le rire de ceux qui quittent le pub ou qui y vont et nous regardent en passant, guetter le passage du mailman (woman en l'occurence), rater le jour de ramassage des libellés, n' avoir rien compris à la subtilité des caisses à sortir...


    une pièce, une bière et un feuilleté: le début du Bonheur?

    * in "pulp fiction"

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