mercredi 8 juin 2016

La Cène, la Seine, la scène ...(sur l'air de "un monstre à Paris")


Le clou de la Cène - juin 2016

Vous avez loupé "un monstre à Paris"? Musique de Mathieu Chedid, interprété par notre Vanessa nationale. Pour ceux qui veulent se rattraper c'est là https://www.youtube.com/watch?v=Dw9WBuCmJTg&list=PL39E714FD2936AE41&index=2

Notre week-end était sous ce thème, décliné dans ces trois formes.

La Cène d'abord.
Avec 13 enfants dans la maison pour l'anniversaire du dernier. 
Imaginez donc à table ces petits anges autour de l'enfant de la fête à partager un gâteau en guise de repas et à se gaver de bonbons. Ce fut notre chemin de croix à nous ce jour là.
Plus de filles que dans la Cène : elles étaient deux. Et elles ne se contentaient pas de laver les pieds, elles n'ont pas froid aux yeux. Elles osent les filles de 8 ans : 

  • Elle : alors c'est ton anniversaire, moi j'ai envie de passer du temps rien qu'avec toi. Viens, on va sur le trampoline tranquille
  • Lui : ouais on est tranquille
  • Elle : alors plus tard on pourrait avoir des bébés ensemble
  • Moi - tout bas : oui plus tard, bien plus tard
  • Lui : alors ils seront marrons
  • Elle : quoi?
  • Lui : ben oui, t'as vu ta peau, elle est marron. Alors un blanc et un marron ça fait des marrons. Un peu clair, mais marron
  • Elle : ah d'accord. Oh zut, il y en a qui arrive, on peut pas être tranquille tous les deux .
  • Moi encore tout bas : ben non vous êtes treize ça va être difficile.
Ils font la queue auprès de l'enfant de la fête pour offrir leur cadeau d'anniversaire, aucun ne l'embrasse, bien que le petite marron aimerait bien, mais pas avec les mêmes intentions que Judas.
Et une autre différence : à la fin personne ne meure.

Le soir en guise de récompense, nous ne montons pas au ciel  - je n'ai rien d'une vierge - nous montons sur nos deux roues pour aller au Théâtre de la Ville. Spectacle de danse.
Avant le spectacle de danse, celui de la Seine. 
Elle est sortie de son lit, elle est marron elle aussi. Et elle fait aussi monter tout le monde : les bateaux à quai sont au niveau du pont, et les voitures sont dans Paris (finis les quais!). 
En fait c'est un complot d'Anne Hidalgo pour préparer les automobilistes à ce que sera la circulation en septembre quand elle aura rendu les quais aux piétons. "Anne, ouvre les vannes, arrête les inondations!" Mais non, là encore pas de miracle. Juste de l'eau (pas bénite pour sûr!).
C'est drôle, tu roules et au même niveau : un bateau. C'est comme ça que j'ai repéré la Concrète, le lieu de l'after dont tout le monde parle (enfin parlait c'était il y a 2 ans, j'ai toujours un temps de retard).


La scène, celle de Hofesh Schechter au Théâtre de la Ville. 
Bon. Que dire? Sur son bulletin, enfant il a du avoir "à des capacités, mais ne travaille pas assez".  Aujourd'hui ça donne : à des idées, mais ne les pousse pas assez. Même en les diluant sur 1h50 (1h50!), ça n'en fait pas un bon spectacle. Un petit côté ringard qui fait recyclé. C'est un israélien et avec un nom pareil certainement juif, mais ça n'a rien à voir avec la Cène d'avant, je vous l'ai dit : personne ne meure à la fin. 
Même pas moi : pour cela, je suis partie 20 minutes avant la fin.
Pour ne pas lui faire une scène.
Quand les 8 danseurs sont revenus nus sur scène.
Des danseurs nus, on n'avait plus vu ça depuis au moins 10 ans. 
Comme sur ses copies au lycée : "hors sujet"
Pour éviter la scène, je l'ai quitté!






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