vendredi 9 mars 2018

Dieu encore et nous avec



"L'assujettissement aux Bibles, la servitude aux livres, l'idolâtrie des textes, l'obéissance passive aux Vedas et aux Korans, tout cela est terrestre, tout cela est artificiel, tout cela est construit pour les besoins de tel ou tel mode de civilisation (...) tout cela n'a, dans absolu, nulle raison d'être. Mais l'obéissance aux lueurs intimes; la confiance aux radiations infinies, la foi à la conscience, la foi à l'intuition, c'est la chose sacrée, c'est la respiration de l'air même du sanctuaire inexprimable, c'est la communication avec Dieu, c'est la religion".
Ces mots sont de Victor Hugo, un texte repris dans la préface de la nouvelle édition des Misérables à La Pléiade.

Je ne lis pas La Pleiade, je n'en ai même jamais eu entre les mains d'ailleurs.
C'est en lisant les Echos (bien moins littéraire que le roman cité) et la chronique de Roger-Pol Droit que j'ai découvert ces quelques lignes. Avant goût d'acheter l'exemplaire à la bibliothèque de la Pléiade ou avant gout de (re)lire Les Misérables même dans une version poche? 

Le chroniqueur développe ensuite que Victor Hugo fait le lien entre cette intuition spirituelle et la politique, les relations sociales et l'économie et en tire une vision de la solidarité (je fais suivre l'article à qui le veut), qu'il est facile de transposer aujourd'hui. Les mêmes questions se posent et ne sont toujours pas résolues.
Mais ce que je trouve d'optimiste dans tout cela, c'est que nous avons en nous ce dont nous avons besoin, il suffirait de "nous" écouter, de nous laisser aller à nos intuitions profondes pour y arriver.

Comme le dit si bien JK Rowling dans son bref livre "la meilleure des vies" : 
Nous n’avons pas besoin de magie pour transformer notre monde : nous portons deja en nous tout le pouvoir dont nous avons besoin.


Des Misérables à Harry Potter, une ligne universelle sur la foi en l'Humanité.

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