La voiture à l’agence de location, et le gars nous
conduit au port.
Le bateau pour retourner sur le continent.
Puis le minibus pour traverser la presqu’île de
Gallipoli
Le Ferry pour traverser le détroit des
Dardanelles.
Le bus pour Ayvalik.
Minibus de la gare routière jusqu’en ville.
Le dolmus.
A pied.
Enfin, la pension, il est 22h passés.
C’est le dernier jour du Ramadan, les villes sont
bloquées par les voitures, les gens sont dans les rues, font la fête, personne
ne jeune.
La ville est un dédale de petites rues. Celles parallèles
à la mer se nomment Barbaros avec un numéro, et celles perpendiculaires, sokak
avec un numéro. Là où ça se corse, c’est que les numéros ne se suivent pas.
Cette ville est sur la tranche, et ne sait aps
encore de quel côté elle va tomber. Il
ya de très belles maisons en état de décrépitude. Soit elle seront détruites,
soit elle seront retapées/ Les ruelles sont trop étroites pour permettre la
circulation des voitures et servent de parking, gênant cette fois le passage
des piétons, et même de profiter de la balade. Selon le choix qui sera fait,
Ayvalik sera un parking ou un joyau…
Les bateaux à quai proposent des promenades en
mer, visites d’ile et baignade, avec toboggan depuis le pont. Musique à fond,
et bière à flots, c’est le concept de la boite de nuit de jour. Où ont les
femmes voilées ?
A midi tous les bateaux sont partis, et la ville
retrouve son calme.
La visite de Pergame (Bergamon) 20 ans après n’a
rien à voir. Nous étions partis du camping à l’autre bout de la ville, et rien
que d’atteindre le site en haut de la colline nous avait pris la matinée.
Désormais, il y a un téléphérique qui part du
village et mène au site : fini la longue route en lacets - que nous prenons quand même en voiture.
C’est un emplacement superbe, à l’époque ils ne se
trompaient pas quand ils installaient leur ville. Le théâtre a une vue magnifique,
un petit vent rend la chaleur supportable. Les colonnes offrent une belle
perspective et l’emplacement du temps de Zeus domine la vallée sur une sorte d’aplomb
comme une rampe de lancement (vers l’Olympe ?).
Il ne reste que l’esplanade, le temple est au musée de Berlin. A l’étroit à
l’intérieur alors qu’il était conçu pour dominer auprès des pins et des
oliviers. Inopportun au Nord, comme un intrus dans un monde qui n’est pas le
sien. Pourquoi les allemands ne le rendent-ils pas à la Turquie ?
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