le dernier des oeufs (juste après les Mohicans) |
- on paye des agences de communication une fortune pour expliquer que certaines pistes ne sont pas damées
- les remontées sont au nombre de 101 et 22 dameuses travaillent pour nous la nuit, nous informe-t-on au fil des pentes
- on éduque le skieur qui prend le télésiège avec des stickers collés sur les barres de protection: « un bouquetin est plus épais à l’encolure qu’un chamois, de même ses cornes sont plus grandes et plus épaisses », « qui marche dans la neige ne peut effacer ses traces – proverbe chinois » (ou connerie qu’on veut élever au rang de sagesse)
- les anglais essaient d’enfiler leurs skis dans les casiers des œufs par les spatules (forcement ça ne marche pas, il prend l’œuf d’après)
- il y a encore des œufs (peut être une des dernières stations à avoir ces équipements du siècle dernier)
- on rencontre des femmes qui prennent les pistes à la montée (l’histoire ne dit pas si elles sont anglaises et avec le mec qui met ses skis à l’envers dans les œufs)
- le nom de la station ne correspond à aucun village et on peut chercher le départ des heures (voire des jours)
- en fin de journée, on termine dans un bar blindé de moniteurs avant la descente aux flambeaux, qui sert de la Guinness à la pression et qu’on sirote en lisant Elle Magazine
- on enchaîne par le spa de l’hôtel, jacuzzi, sauna, douche froide, piscine et on recommence, en terminant plusieurs cycles par un massage
- les fauteuils du bar de l’hôtel sont en de cornes de vaches (imitation mais quand même), il y a des têtes de taureau dans la salle à manger et des tabourets en peau de vaches dans les chambres.
Et
c’est le bonheur de 2 jours de grand ski, avec mon iMari (il y a du wifi sur
les pistes, juste pour lui).
Quand
ça s’arrête nos jambes ont besoin d’arnica, nos visages de crème après soleil,
et nous de repos.
Jusqu’à
l’année prochaine.