dimanche 28 janvier 2018

Elle a commencé

le paradoxe complexe de  2018

Elle a commencé.
Bien commencé? 
Je ne sais pas.
Pour nous, elle a commencé en altitude, dans un refuge. 
Coupés du monde, l'eau à la fontaine, l'éclairage à la bougie autant pour l'ambiance que pour économiser les réserves solaires.
Elle a commencé à la chaleur du feu de bois, autour des chaussettes humides et des vêtements qui sèchent.
Elle a commencé dans la neige et une toute nouvelle couche délicate et bienvenue s'est déposée dans la nuit.
Elle a commencé sous les auspices d'une lune en halo, entourée d'un arc-en-ciel que certains d'entre nous ont vu, entre deux passages de licornes (ceux qui ont vu l'arc-enciel n'ont pas vu les licornes).
Moi je n'ai vu ni l'un ni l'autre, mais j'ai tout imaginé et c'était très chouette.
Elle a commencé en bonne compagnie, sereinement, avec des gens que nous n'avions pas vu depuis longtemps, avec qui nous avons repris la conversation là où elle avait été interrompue.

Que du bon, que des signaux positifs si je dois en faire une lecture de plus ou moins bonne augure.
Il me reste un mot ou deux pour cette année : pérsevérer  & persister.
Il s'agit de demeurer ferme et constant pour les deux, l'un dans une intention d'autre dans les façons de penser et d'agir.

Demeurer ferme je sais faire, parfois entêtée, stubborn disent les anglais. 
Constante aussi.
Là où ça se complique c'est l'objet de la constance, de la résolution, là où il faut tenir bon.
J'ai besoin de changement (I need a change, sonnerait bien pour une bonne chanson rock).
De trucs nouveaux. Pas un changement de maison, ou de iMari, ou de scooter.
Non, il s'agit un besoin plus profond, qui me ramène à un équilibre, à une forme de joie intérieure et disons-le, de nouveau de l'épanouissement.
J'arrive en fin de cycle dans ce que je fais. 
Et pourtant ce cabinet est un bon endroit pour moi. 
L'idée n'est pas de partir. 
L'idée est de faire MA place. De modeler l'affaire à ma main, à mon goût, à mon rythme.

Persévérer pour penser que ça va arriver, que je vais trouver ce qu'il me faut sans effort.
Persister à ne pas faire d'effort.
Persevérer dans la sérendipité.
Persister toute l'année, pour laisser venir.
Lacher prise ça s'appelle.

Persévérer dans le lâcher prise.
Persister dans ce paradoxe.
Si ça ce n'est pas une complexité à la Edgar Morin!
J'aime bien ce début d'année, cette complexité me réjouit.






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