mercredi 2 avril 2014

My secret life



Ce n’est évidemment pas de ça dont je vais vous parler, sinon elle n’aurait plus rien de secret. Et ça ressemblerait à quelque chose comme « le jour où je suis devenue agent secret » …
Une partie de ma vie qui n’a rien de secret - si ce n’est le fait que ça se passe depuis l’alcôve de mon lit - est que je regarde des films, des séries, et que je lis beaucoup. Je suis une femme à histoires comme dit mon iMari.
J’aime la vie des gens, j’aime les histoires : en lignes, en images, en long ou découpées, je m’en lasse rarement.

Et il y en a une que j’ai envie de partager avec vous.
C’est un film. Je ne suis pas sûre qu’il mérite Oscar ou autre consécration cinématographique mais il mérite sûrement que vous vous y attardiez.

D’abord il est beau : tous les plans, le moindre cadrage est digne d’un Depardon, Cartier-Bresson, Riboud, voire Martin Parr parfois pour les couleurs. En cherchant, ce n’est pas le premier venu, il s’appelle Stuart Dryburgh, est néo zélandais, et était déjà le « cinematographer » de « la leçon de piano ».

Ensuite il parle du magazine Life - de la fin du magazine Life – si elle s’était faite de nos jours et pas il y a plus de 7 ans maintenant. Et donc il parle de photos, de photoreportage, et de la vie et du monde vue en images. Une forme de réflexivité.

Ce film est une poésie. L’histoire est aussi douce qu’un rêve. Les images en rythme les vers. La musique en fait les rimes.
Il est encourageant sans être nian-nian, résilient sans trop de bonnes intentions. Il distribue de la douceur sans les sucreries qui donnent des caries.

Il nous donne l’occasion de (re)découvrir de bons trucs : qui se souvient de « Ground control to major Tom… » -1972, de (re)visiter quelques Jack Johnson, et faire la connaissance (pour ma part) de quelques nouveaux artistes sans nom d'artistes.

Enfin, il se percute avec une phrase que j’ai lu récemment « toute ma vie, ce que je suis est devant moi ».
C’est peut être ça notre « secret life » : la partie de nous qui est devant nous.
Le nous en devenir, celui que nous avons en germe, que nous couvons, secrètement,  précieusement et qui un jour éclôt.

The secret life of Walter Mitty.









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