vendredi 17 août 2018

Regarder passer l'été #5 - Little america

A lire sans modération

L'été c'est aussi lire.
Encore plus que d'habitude.
Prendre plaisir (comme d'habitude) à aller chez le libraire
Faire un choix sélectif (encore plus que d'habitude)
A emporter dans la valise
En livres de poche, épais et si possible passionnants.

Little America de Henry Bromell.
Je l'ai fini très (trop) vite.
Addictif, impliquant et immersif.
C'est entre le roman d'espionnage et la quête autobiographique.
Ça ressemble à un John Le Carré qui se serait confié,
C'est une enquête recursive, le fils qui espionne le père espion.
C'est une quête celle d'un homme qui recherche l'enfant qu'il a été.
C'est une histoire de famille dans la guerre froide
Qui espionne qui,
C'est une histoire de loyauté, perdue, retrouvée, toujours éprouvée
C'est l'histoire d'une vie qui rencontre l'histoire, sans savoir qui a la majuscule Vie ou Histoire?

D'une phrase à l'autre on change de lieux, d'époques et de points de vue.
Henry Bromell revisite le Bien à l'Américaine
Doute de ce qui est Bon pour le Monde
Quand les Américains faisaient l'Histoire
Surtout par peur du communisme, qu'ils voyaient partout.

Henri Bromell a peu de livres son actif : quatre titres
Et seuls deux sont traduits en français.
Il est cependant le scénariste de Homeland
On ne lira plus rien de lui, il est mort en 2013.



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