Peut-on visiter Bruxelles sans parler de BD ?
Cette ville ne compte pas moins de deux lieux dédiés à la bande
dessinée, et d’innombrables magasins de BD, de l’officiel de Tintin au sombre
shop « la bande des six nez » dans un improbable quartier loin
derrière le Parlement Européen.
Nous avons donc acheté et relu « Asterix chez
les Belges », la bande dessinée en pente douce…
Et nous avons revisité nos classiques sur les
façades de la ville entre deux cafés gay, le Manneken-pis (qui a beaucoup déçu les
enfants : ils ont préféré la petite sirène de Copenhangen), les friteries
et les chocolatiers qui sont probablement plus nombreux que les BD shops.
Ce qui me donne l’occasion de partager une petite
sélection BD, qui n’a rien de belge.
Fun home de Alison Bechdel,
un roman familial en BD, tragicomédie disent-ils. Oui, il y a de cela. Une
belle histoire racontée par la fille, sur le père (il y a le pendant sur sa
mère « c’est toi ma maman ? »). Une histoire de recherche d’identité et de genre, de qui on est contre et comme ses parents.
A lire absolument pour
ceux qui aiment la BD qui dérange un peu.


Je suis une inconditionnelle, de la série, de l’auteur, de
ses dessins, de son monde, de ses pensées… Ses autre albums sont tous super, bien, extra, géniaux (quand je vous dis que je suis fan...!), il
n’y en a pas un que je mettrais de côté et si je devais choisir entre A
la recherche de Peter Pan, le voyage en Italie ou le
Bouddha d’azur, je serais bien embêtée. Je compte les mois et les années
entre ses sorties, redoutant le moment fatidique où il s’arrêtera d’écrire et
dessiner, l’homme a 64 ans.

C’est un ami qui me l’a offert, un collègue au
boulot m’appelle Ana Ana en référence à cette BD et un client m’a dit que je ressemblais
à un personnage de dessin animé, alors…
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