dimanche 20 avril 2014

Bandes dessinées, Bruxelles#3



Peut-on visiter Bruxelles sans parler de BD ? Cette ville ne compte pas moins de deux lieux dédiés à la bande dessinée, et d’innombrables magasins de BD, de l’officiel de Tintin au sombre shop « la bande des six nez » dans un improbable quartier loin derrière le Parlement Européen.

Nous avons donc acheté et relu « Asterix chez les Belges »,  la bande dessinée en pente douce…
Et nous avons revisité nos classiques sur les façades de la ville entre deux cafés gay, le Manneken-pis (qui a beaucoup déçu les enfants : ils ont préféré la petite sirène de Copenhangen), les friteries et les chocolatiers qui sont probablement plus nombreux que les BD shops.

Ce qui me donne l’occasion de partager une petite sélection BD, qui n’a rien de belge.

 Fun home de Alison Bechdel, un roman familial en BD, tragicomédie disent-ils. Oui, il y a de cela. Une belle histoire racontée par la fille, sur le père (il y a le pendant sur sa mère « c’est toi ma maman ? »). Une histoire de recherche d’identité et de genre, de qui on est contre et comme ses parents. 
A lire absolument pour ceux qui aiment la BD qui dérange un peu.





Plus léger, mais aussi grinçant, Platon Lagaffe, survivre au travail avec les philosophes de Pepin et Jul, sur le monde du travail. Un peu caricatural, mais parfois j’aimerai oser en donner une copie à certains de mes clients, histoire qu’ils se rendent compte.

Le seizième opus de Jonathan Celle qui fût, la série de Cosey. 
Je suis une inconditionnelle, de la série, de l’auteur, de ses dessins, de son monde, de ses pensées… Ses autre albums sont tous super, bien, extra, géniaux (quand je vous dis que je suis fan...!), il n’y en a pas un que je mettrais de côté et si je devais choisir entre A la recherche de Peter Pan, le voyage en Italie ou le Bouddha d’azur, je serais bien embêtée. Je compte les mois et les années entre ses sorties, redoutant le moment fatidique où il s’arrêtera d’écrire et dessiner, l’homme a 64 ans.


J’ai aussi envie de vous parler d’Ana Ana, déluge de chocolat de Dormal et Roques, même si ce n’est pas de la BD en vrai, celle pour les adultes (i.e. grincheuse et intellectuelle). Ana Ana est la petite sœur de Pico Bogue, et quelques albums lui sont consacrés. Dans un format demi A4, voire B5 à l’horizontal (il y a probablement un mot savant pour ce format paysage, mais je ne le connais pas), Ana Ana prend la vedette, dans un ton mi album pour enfants mi Bd adolescent, les dessins sont agréables (c’est le même tandem auteur/dessinateur que Pico Bogue), le ton léger, sans prétention comme le carré de chocolat avec le café en fin de repas.
C’est un ami qui me l’a offert, un collègue au boulot m’appelle Ana Ana en référence à cette BD et un client m’a dit que je ressemblais à un personnage de dessin animé, alors…





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