samedi 24 décembre 2016

Nearly there! Days #14 to 23

Day#14,11 days before Christmas

Day#15,10 days before Christmas

Day#16, 9 days before Christmas
Day#17, 8 days before Christmas
Day#18, 7 days before Christmas - vitrine Patrick Roger (chocolatier)
Day#19, 6 days before Christmas - rue Daguerre

Day#20, 5 days before Christmas
Day#21, 4 days before Christmas
Day#22, 3 days before Christmas - Vitrine du Bon Marché
Day#23, 2 days before Christmas



vendredi 23 décembre 2016

Le problème avec les rétroviseurs rétractables

Musée Maillol - beautés dodues
Il était une fois... ou plutôt un matin, où j'avais (plus) le temps, et j'ai donc mis mes lentilles de contact au lieu de juste glisser mes lunettes sur le nez.
Et comme j'avais vraiment le temps, j'ai aussi mis du mascara.Ne lésinons pas : j'avais rendez vous chez un (potentiel) nouveau client.
J'avais vraiment envie d'avoir du temps et il faisait vraiment froid, j'ai donc opté pour le métro et de la marche à pied au lieu du scooter.
Quelle bonne idée.

Mes yeux ont pleuré le froid piquant du 21 décembre.
Je les ai essuyés négligemment avec le dos de ma main et j'ai poursuivi ma route.
Jusqu'à ce que je me vois dans le reflet de la vitre de la ligne 1. 
J'ai vu les grandes cernes noires sous les yeux, et une trace très nette de la larme sur ma joue, dans un noir équilibré et constant.
Une catastrophe.

Comme je ne suis pas tout à fait une vraie nana avec dans son sac : un miroir, des lingettes démaquillantes, et une trousse de maquillage de secours, j'ai fait comme j'ai pu, c'est à dire avec un vieux kleenex qui trainait au fond du sac.
Pas de miroir dans le métro.
Pas de voiture en bas des Champs Elysées.
Pas le droit de se garer dans la rue de Matignon, ni même de marcher le long du trottoir en ces temps de Vigipirate. On doit faire le détour par la suivante (la rue du Cirque).
Comme se sont les beaux quartiers, que des belles voitures, des grosses berlines, des 4x4 récents ... avec des rétroviseurs rétractables. Argh.
Un peu plus haut dans la rue, presque quand on atteint le faubourg Saint Honoré, il y a un parking pour scooters. 
Vive les deux roues. 
Mes amis, solidaires en deux roues, solidaires jusqu'au bout. 
Les rétroviseurs sont en libre service.

Sous l'oeil circonspect d'un militaire en garde derrière les jardins de l'Elysée, 
j'ai pu constater les dégâts du mascara 
et avec mon vieux kleenex et un peu de salive (McGiver au féminin) j'ai nettoyé la marée noire.





Advent calendar #9 to 12, 13 days before Christmas

#9 A  la patinoire
#10 White Christmas
#11 Des pas dans la neige - le Père Noel?

#12 -Le village de Noël




Advent calendar #8, 17 days before Christmas

Lumières de Noel
Christmas spirit
Over and again




Advent calendar #7, 18 days before Christmas

la crèche
Dans la nuit bleutée
l'Etoile indiquait le chemin
Lequel ?
On oublie aujourd'hui 
qu'il peut y en avoir un
qui mène quelque part

samedi 17 décembre 2016

Advent calendar #6, 19 days before Christmas

Voir les choses  (et Noêl) en grand
Un jour (bien) avant Noël
Dans les jardin du Palais Royal

Running late

Médiathèque de Gentilly
Oui, 19 days before Christmas, je n' y suis pas.
Mon effort de connexion est insuffisant.
Mon compte Instagram est plus à jour.

Force est de constater que ma vie virtuelle
est moins active que ma vie réelle (et un autre mot qui rime, je vous laisse le trouver).

Je compte les jours jusqu'à Noël
Je compte les jours pour m'arrêter
Etre en vacances et glander
Lire à n'en plus finir
Boire du thé
Regarder des films
Aller voir des expositions
J'aurai du naître au siècle denrier
et être rentière.
Le monde est trop injuste (qui trouve la cotation?)


Advent calendar #5, 20 days before Christmas

A cité U - Noel 2016
Nous sommes cernés
ils sont tous là
avec leur sapin 
impossible de l'ignorer
le voudrions nous?

Advent calendar #4, 21 days before Christmas

Scandavian spirit - Noel à la maison
Pas une minute à perdre de l'esprit de Noël
Dès le premier samedi de décembre
tout est installé dans la maison
Sapins et décoration
from allover the world
Ca donne un petit côté
cour des miracles de Noêl
en plus chic

Advent calendar #3, 22 days before Christmas

Le paysan - Petit Palais
Un vendredi buissonnier
avec une séance au Petit Palais
(re)découvrir le lieu
Ses larges galeries qui respirent
Et accueillent en grand la Lumière
Regorger de trésors
inconnus 
mais qui me parlent.

Après l'été (Automne #3)

Vallée du valgaudemar


"Il m'a toujours semblé que l'été était un dessin d'enfant colorisé à l'aide d'une boite de crayons de six couleurs. Ses teintes sont primaires; le ciel est trop bleu, les nuages immaculés, l'herbe grassement verte et le soleil une pépite aveuglante. Le spectre des pigments est utilisé sans art. C'est une monde sans nuances où les feuilles sont gorgées de chlorophylle, la mer est azur et les couchants pareils à ceux des cartes postales. cela empeste vacances et canicule. Le voyage doit avoir un autre éclat."
L'hiver aux trousses - Cédric gras

samedi 3 décembre 2016

Advent calendar #2, 23 days before Christmas

Petit Palais - 2 décembre 2016
Une mère à l'enfant,
d'un autre temps.
Ce tableau n'est pas sans rappeler
La photo de Dorothéa Lange

Le tableau est au Petit Palais
En bas des Champs Elysées,
Façades luxueuses
divinement éclairées
où l'on voit des enfants
faire la manche devant des Porsche.



Advent calendar #1, 24 days before Christmas

Crépuscule urbain
Un jour, une image,
Pour attendre Noêl.
Des mots pour le décompte des jours
Je m'y essaie cette année
Les photos sont aussi sur Instagram



Avant l'hiver (automne #2)

Vercors - automne 2011
Sylvain a un ami, dont il parle souvent, avec qui il voyage beaucoup :Cédric.
Cédric écrit aussi, Cédric est russe d'adoption. Cédric a moins de talent avec l'écriture, il est moins connu, il semble encore plus à l'est, il habite d'ailleurs à l'Est, voire très à l'Est, jusqu'en Extreme Orient, à Vladivostok. Y a-t-il plus à l'est que Vladivostok?

L'année où le magazine Lire a élu "Bérezina" meilleur récit de l'année, Cedric Gras était en deuxième position avec "L'hiver aux trousses". On peut l'imaginer comme l'ami qui arrive toujours après, qui fait pareil, juste un peu moins bien, ou juste un peu en décalé. Le faire-valoir.
On peut imaginer ça, ou autre chose d'ailleurs.
J'aime beaucoup Cédric, parce qu'il est plus discret que son célèbre compère, parce qu'il semble moins dépendant de sa bouteille de vodka, parce qu'il ne mesure pas l'affection qu'il porte aux gens à la fréquence des interactions qu'il a avec eux (voir sa citation exacte dans un des précédents billets).

"J'aime contempler sans fin les ramures cramoisies. Et si les bonheurs sont toujours éphémères, l'automne est particulièrement fugace. C'est une demi-saison de vents et de  pluies, coupée de purs éclats. Elle est passage et transition. Son essence est de nous conduire de l'opulence au dénuement."
L'hiver aux trousses - Cédric Gras

dimanche 20 novembre 2016

L'empathie vient en lisant


" la fiction est une simulation de la sphère sociale. de la même manière que certains améliorent leur capacité de pilotage via un simulateur de vol, ceux qui lisent des romans peuvent faire progresser leurs compétences sociales" ainsi explique un très sérieux chercheur dans le magazine Sciences Humaines. (Keith Oaltey, qui a mené une étude digne de ce nom).

Heureusement que j'ai beaucoup lu, que je lis encore énormément, sinon je pense que je serai sociopathe!
Il faut dire que je partais de loin.

Ou alors, c'est l'excès inverse : je lis tellement que je "dépense" toutes mes capacités relationnelles dans l'imaginaire que je mobilise pour ces romans et qu'ensuite je me trouve fort dépourvue au moment venu?

Dois-je reconsidérer mes lectures et abandonner Sylvian Tesson? Ses romans sont un peu limite regard au développement relationnel : entre 6 mois en solo dans une cabane en Sibérie, la retraite de Russie ou marcher seul en France, la probabilité des rencontres est faible, et celle de "faire société" l'est encore plus.
Que faut-il donc que je lise?



Automne


Aqueduc au gingko - Cachan
"(...) ma théorie des saisons : jusqu'à l'automne, les for^tes étaient des masses indistinctes où l'oeil aurait été en peine de distinguer unarbre de son voisin. Soudain l'automne arrivait, allumait ses flammèches. tel arbre au cycle plus court s'embrasait? Ici ou là, dans le couvert, des touches de feu s'individualisaient. Un arbre devenait un être distant. Puis il s'éteignait pour l'hiver."
Sur les chemins noirs - Sylvain Tesson

Eloge de la marche à pied

Marcher - Le Général à Champs Elysées Clemenceau

J'ai retrouvé avec bonheur Sylvain (Tesson) avec son nouveau livre. 
Comme un amoureux qu'on a attendu longtemps, j'ai ouvert le livre, avide et tremblante.
Ce n'est plus tout à fait le même, ni tout à fait un autre (merci Verlaine).
Il est difficile de l'imaginer la gueule de travers avec une paralysie faciale, à moitié sourd, boitant parfois, et perclus de douleurs.
Il est aussi étonnant de se dire qu'il ne boit plus une goutte d'alcool : comment tiendrait-il aujourd'hui dans sa cabane en Sibérie sans Vodka? Et avec quoi trinquerons nous quand nous nous rencontrons? 
Viandox? Je n'ai jamais gouté, c'est peut être le moment de s'y mettre.

Il traverse la France à pied, dir sous les étoiles ou dans des petits hôtels et s'énerve sur les nouvelles connexions.
J'aime sa façon d'être au monde, même s'il est, et restera probablement un grand solitaire, un de ceux qui sont toujours un peu en "dehors".

"Sa conception des relations humaines ne mesurait jamais la valeur d'un sentiment à la fréquence de son expression".
Sur les chemins noirs - Sylvain Tesson



Comme un Edward Hopper

A Paris Photo - novembre 2016
On le retrouve au détour d'une photo, dans un entre deux de lumière, dans un instant en suspens, dans une sensation qui se cristallise...
Etourdie, je n'ai noté ni la galerie, ni le photographe.
Reste le plaisir du souvenir.

vendredi 11 novembre 2016

Bye bye Leonard

Leonard (young)
La semaine dernière, j'écoutais dans mon canapé ton dernier album. Pour un vieillard tu t'en sors bien. 
C'était du Cohen, la voix suave et grave,  la mélodie qui occupe l'espace, on aimerait un feu, des amis autour, un verre de vieux whisky, une cigarette et une guitare. 
Quelqu'un m'a dit un jour qu'il ne pouvait plus t'écouter depuis que Susanne avait été passé à l'enterrement d'une amie à lui. Il y a quelque chose dans tes chansons qui porte à la nostalgie, au temps passé, aux amitiés anciennes, à ce qui est bon et qui n'est plus, aux "memories" plus qu'à l'ici et maintenant.
Et cette semaine, je suis de nouveau dans mon canapé, avec tes chansons à fond. 
Ode to you.
J'espère que les tiens te diront au revoir avec "Susanne" ou avec "Hallejuah" l'original de Jeff. Il n'y pas de chanson avec juste Leonard.

Trump was too hard  a thing to bear?
"Democracy is coming to USA" tu chantais en 2009 à Londres, pour Barack. 
Democracy has decided Trump now, may be you were thinking this was not democracy. But it is. 
So you decided to leave it to us. 

But thanks, anyway. You had your time. 
You were ready to die, so you said.

If you want a lover,

I'll do anything you ask me to
And if you want another kind of love,
I'll wear a mask for you
If you want a partner, take my hand
Or if you want to strike me down in anger,
Here I stand
I'm your man


You were (one) of mine.

I'm feeling old tonight.
Vieillir, ce n'est pas tant les rides au coin des yeux, ni les articulations qui se grippent, c'est le monde que l'on a connu qui disparait.


Ailleurs

La Manche  - été 2016

Le monde réside dans l'oeil de celui qui regarde

Le rouge vif de la rhubarbe - Audur Ava Olafsdottir

jeudi 10 novembre 2016

Les passantes

Façade en travaux du musée de la Poste - une oeuvre de KATRE

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets,
A celles qu'on connait à peine,
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais.

A celle qu'on voit apparaitre
Une seconde à sa fenêtre
Et qui preste, s'évanouit,
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui.

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage,
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul peut être à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré la main.


A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal


A celles qui sont déjà prises
Et qui vivant des heures grises
Près d'une être trop différent
Vous ont, inutile folie
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant.


A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s’en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d’un stupide orgueil


Chères images aperçues,
Espérances d'un nour déçues
Vous serez dans l'oubli demain;
Pour peu que le bonheur survienne
I est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin.

Mais si l'on a manqué sa vie,
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent attendre
Aux yeux qu'on a jamais revus.

Alors aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir,
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on a pas su retenir.

Antoine Pol

mercredi 9 novembre 2016

Les suivants, c'est nous.

En gare, en France - octobre 2016

"On croyait que l'Histoire était finie. (...) L'URSS avait disparu, les Russes désarmaient leurs ogives, les migrations allaient créer une diversité heureuse, les frontières s'effaçaient, le monde allait faire ce à quoi les Américains aspiraient: des affaires!".
ainsi écrivait Sylvain Tesson dans sa chronique mensuelle dans Lire de novembre.

Avant ce black tuesday, november the 8th, 2016.

Le Brexit, personne n'y a cru. Même pas les marchés (c'est dire!). Et pourtant, UK s'est détachée. Son âme insulaire l'a emporté, sa City surtout, avec sa grande lessiveuse l'air de rien. Mais nous les anglais on les aimait bien, on les comptait européens malgré eux et malgré leur Livre Sterling.

Trump non plus on n'y croyait pas. Lui non plus apparemment. Et pourtant il est là.

Signe de repli sur soi, à l'image de ces murs qui poussent partout y compris en Europe, le long de la Hongrie, le long de la Turquie, alors qu'il y a 30 ans on faisait tomber celui de Berlin.
A l'heure où l'on fait passer des câbles hautes performances en Arctique pour accélérer les connexions avec l'Asie afin de faciliter les transactions financières, on se boucle les frontières. 
Le digital ouvre, le réel se ferme.
C'est la mondialisation virtuelle. 
C'est l'absence de contacts, de rencontre, de chaleur, de liens tactiles : pas la tablette, la peau. 
C'est l'absence d'intelligence collective, c'est l'absence "de l'union fait la force".
C'est le retour en arrière, une belle régression. C'est le contraire de l'évolution.

Nous sommes les prochains aux urnes.
Nous sommes les prochains à avoir à faire un choix. 
Nous serons les prochains, comme les Américains, à devoir se prononcer entre une élite oligarchique qui entretient un système qu'on connait par coeur (que ce soit la droite ou la gauche d'ailleurs), et la promesse d'un changement radical, décalé, d'autant plus qu'ils n'ont jamais gouverné, n'ont jamais été vraiment en capacité d'avoir des choix à faire,  au délà de municipalités de taille modeste somme toute.
Marine Présidente n'a jamais si proche. 
Une BD aujourd'hui. Une réalité demain.

En France, nous n'élirons pas une Présidente FN.
Les Americians ne peuvent pas élire un Président raciste, misogyne et grossier.
Les Anglais ne peuvent pas se passer de l'Europe.

"Ils ne croyaient pas que c'était possible, et pourtant ils l'ont fait." Mark Twain 
Ca marche dans les deux sens.
Méfions-nous. Nous sommes les suivants.




Balade parisienne en ce jour des chrysanthèmes

Sous la Pyramide - octobre 2016

Vu! 

En montant l'escalier interdit
Alignés, avec leur nez

Droits comme des i

Salle de la Joconde - 31 octobre 2016

Oui, c'est elle! Je la vois! je la prends!

Les Jardins du Palais Royal

Aux couleurs d'automne

Palais Royal - les jets

Sieste Royale

Jets d'eau royaux

Royales Verticales

Ombres royales

Reflets

Pompidou par dessus les toits...

Détails de Saint Eustache

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