dimanche 7 septembre 2014

Turquie #6 : 1, 2, 3...8 moyens de transports pour arriver à bon port




La voiture à l’agence de location, et le gars nous conduit au port.
Le bateau pour retourner sur le continent.
Puis le minibus pour traverser la presqu’île de Gallipoli
Le Ferry pour traverser le détroit des Dardanelles.
Le bus pour Ayvalik.
Minibus de la gare routière jusqu’en ville.
Le dolmus.
A pied.
Enfin, la pension, il est 22h passés.
C’est le dernier jour du Ramadan, les villes sont bloquées par les voitures, les gens sont dans les rues, font la fête, personne ne jeune.
La ville est un dédale de petites rues. Celles parallèles à la mer se nomment Barbaros avec un numéro, et celles perpendiculaires, sokak avec un numéro. Là où ça se corse, c’est que les numéros ne se suivent pas.
Cette ville est sur la tranche, et ne sait aps encore de quel côté elle va tomber.  Il ya de très belles maisons en état de décrépitude. Soit elle seront détruites, soit elle seront retapées/ Les ruelles sont trop étroites pour permettre la circulation des voitures et servent de parking, gênant cette fois le passage des piétons, et même de profiter de la balade. Selon le choix qui sera fait, Ayvalik sera un parking ou un joyau…
Les bateaux à quai proposent des promenades en mer, visites d’ile et baignade, avec toboggan depuis le pont. Musique à fond, et bière à flots, c’est le concept de la boite de nuit de jour. Où ont les femmes voilées ?
A midi tous les bateaux sont partis, et la ville retrouve son calme.

La visite de Pergame (Bergamon) 20 ans après n’a rien à voir. Nous étions partis du camping à l’autre bout de la ville, et rien que d’atteindre le site en haut de la colline nous avait pris la matinée.
Désormais, il y a un téléphérique qui part du village et mène au site : fini la longue route en lacets -  que nous prenons quand même en voiture.
C’est un emplacement superbe, à l’époque ils ne se trompaient pas quand ils installaient leur ville. Le théâtre a une vue magnifique, un petit vent rend la chaleur supportable. Les colonnes offrent une belle perspective et l’emplacement du temps de Zeus domine la vallée sur une sorte d’aplomb comme une rampe de lancement (vers l’Olympe ?).
Il ne reste que l’esplanade,  le temple est au musée de Berlin. A l’étroit à l’intérieur alors qu’il était conçu pour dominer auprès des pins et des oliviers. Inopportun au Nord, comme un intrus dans un monde qui n’est pas le sien. Pourquoi les allemands ne le rendent-ils pas à la Turquie ?



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