mercredi 28 novembre 2018

Encore un

Encore un fini avec mon thé du matin

Naître en1915 affublée d'une drôle de malformation qui ne se voit pas, mais qui empêche de mener une vie "normale" et sociale, c'est l'histoire de Miss Jane de Brad Watson. La chirurgie ne pourra faire quelque chose pour elle qu'à la fin de sa vie, quand elle est déjà une vieille femme, quand elle n'en a plus ni l'énergie, ni l'envie.
C'est l'histoire d'une vie, de la vie elle-même, d'ailleurs.

Encore un.
Acheté samedi, fini mercredi.
C'est grâce au collège et au lycée. Mais surtout au collège.
Le matin, je me lève, relent coupable de la "bonne mère" qui suit le petit déjeuner de sa progéniture, s'assurer qu'ils déjeunent un minimum équilibré. J'assiste à leurs départs, étalés entre 7h30 et 8h30. Je n'ai plus à sortir le(s) déposer à l'école.
Je reste immobile à ma table : je finis mon thé.
Non plus ma tasse de thé, non, ma théière, entière, pleine et chaude.
Ça prend du temps.
Que je passe avec un livre.

Encore un.
De ces écrivains américains formés à bonne école (leur creative writing), qui m'enchantent de leurs histoires savamment alambiqués et divinement écrites que je m'y crois, que je suis émue, et que parfois j'ai de l'humidité au coin des yeux.

Encore un.
Un roman écrit par un homme, que je lis avec plaisir.
Tout en m'agaçant sur Lire Magazine qui fait son show de fin d'année : les 100 livres qui ont fait 2018. Sur les 10 premiers : 3 femmes. La première est citée au bout de 6 titres, dans un petit encart au bout de 6 pages. Elles n'atteignent pas les 50% de ce qui a fait 2018.


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