vendredi 11 novembre 2016

Bye bye Leonard

Leonard (young)
La semaine dernière, j'écoutais dans mon canapé ton dernier album. Pour un vieillard tu t'en sors bien. 
C'était du Cohen, la voix suave et grave,  la mélodie qui occupe l'espace, on aimerait un feu, des amis autour, un verre de vieux whisky, une cigarette et une guitare. 
Quelqu'un m'a dit un jour qu'il ne pouvait plus t'écouter depuis que Susanne avait été passé à l'enterrement d'une amie à lui. Il y a quelque chose dans tes chansons qui porte à la nostalgie, au temps passé, aux amitiés anciennes, à ce qui est bon et qui n'est plus, aux "memories" plus qu'à l'ici et maintenant.
Et cette semaine, je suis de nouveau dans mon canapé, avec tes chansons à fond. 
Ode to you.
J'espère que les tiens te diront au revoir avec "Susanne" ou avec "Hallejuah" l'original de Jeff. Il n'y pas de chanson avec juste Leonard.

Trump was too hard  a thing to bear?
"Democracy is coming to USA" tu chantais en 2009 à Londres, pour Barack. 
Democracy has decided Trump now, may be you were thinking this was not democracy. But it is. 
So you decided to leave it to us. 

But thanks, anyway. You had your time. 
You were ready to die, so you said.

If you want a lover,

I'll do anything you ask me to
And if you want another kind of love,
I'll wear a mask for you
If you want a partner, take my hand
Or if you want to strike me down in anger,
Here I stand
I'm your man


You were (one) of mine.

I'm feeling old tonight.
Vieillir, ce n'est pas tant les rides au coin des yeux, ni les articulations qui se grippent, c'est le monde que l'on a connu qui disparait.


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